Grâce à ces sondages, la Société du Grand Paris pourra identifier précisément des constructions souterraines non cartographiées jusqu'à ce jour. Les efforts se concentrent notamment sur les fondations d'un ancien pont datant des années 1950 et les restes métalliques d'une galerie de drainage effondrée en 1983. Dans ce but, des mesures géophysiques ont été réalisées dans les sondages réalisés depuis une barge, en différents points du fleuve, à une profondeur moyenne de 35 mètres
Les anciennes usines Renault situées à proximité ayant été largement bombardées pendant la Seconde Guerre Mondiale, une sécurisation pyrotechnique des sondages avait préalablement été réalisée par des spécialistes qui sont intervenus préventivement afin de rechercher d'éventuels obus.
Puits de reconnaissance géologique
L'analyse des données géotechniques est en cours et devrait livrer ses résultats début juillet. Ces derniers permettront de mieux définir les conditions de creusement sur place et de statuer sur la nécessité de dégager les sous-sols avant le passage du tunnelier.
Les travaux de reconnaissance se poursuivent par ailleurs sur l'ensemble du tracé, afin de rassembler toutes les données utiles en vue de la construction du Grand Paris Express. A ce jour, plus de mille sondages ont été réalisés sur la ligne 15 Sud. Un puits de reconnaissance géologique de 30 mètres de profondeur a également été creusé à Cachan et deux autres ouvrages similaires sont prévus à Saint-Maur-des-Fossés et Boulogne. Dans les prochains mois, la Société du Grand Paris va par ailleurs effectuer des reconnaissances sur les fondations de bâtiments existants (profondeur, emplacements exacts des pieux, etc.) afin de connaitre au mieux l’insertion de la future infrastructure.