«Cette ligne souffre aujourd’hui de retards devenus chroniques, indique Frédéric Cuvillier ministre des Transports dans un communiqué. Ces difficultés se concentrent aux heures de pointe, ce qui souligne la saturation de l’infrastructure. La ligne nouvelle Paris-Normandie constituera un réel gain de temps pour les voyageurs, une amélioration concrète de la régularité des trains, un progrès pour les trains du quotidien en Ile-de-France, mais également en Basse-Normandie et en Haute-Normandie ». Les travaux de la Commission «Mobilité 21 » (lire notre article) ont confirmé l’importance du projet de ligne ferroviaire nouvelle Paris-Normandie pour répondre à la saturation globale de l’axe, recommandant une réalisation séquencée du projet, en traitant de manière prioritaire les sections présentant le plus d’enjeux.
Frédéric Cuvillier a donc décidé de poursuivre les études préalables à la déclaration d’utilité publique de la ligne nouvelle Paris-Normandie. La réalisation du projet s’effectuera en deux temps. Dans un premier temps, les études porteront sur trois sections prioritaires:
- Paris-Mantes ;
- Mantes-Evreux ;
- le nœud de Rouen et la nouvelle traversée de la Seine.
Frédéric Cuvillier a demandé au préfet François Philizot, délégué interministériel au développement de la vallée de la Seine, de présider le comité de pilotage chargé de coordonner ces études qui seront menées par Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet. Les études lancées viseront à préciser des zones de passage préférentielles qui seront examinées selon des critères de performance du projet mais aussi sur les aspects environnementaux ou encore socio-économiques. Au vu de l’ensemble de ces données, le ministre arrêtera, à la fin de l’année 2016, le fuseau de ces trois sections prioritaires, dans lequel sera recherché le tracé de la ligne en vue de la tenue d’une enquête publique.