L’aménagement de l’écoquartier de Vidailhan représente la première phase de la ZAC Balma-Gramont, à l’est de Toulouse, confiée à la Setomip. Quels sont ses principales caractéristiques ?
Le quartier Vidailhan s’étend sur 31 hectares, environ un tiers de la superficie totale de la ZAC. Il s’agit de la partie de la zone qui répond parfaitement au principe de mixité des fonctions entre l’habitat, avec 850 logements, dont 30 % de logements sociaux, sur les 1 400 prévus sur la ZAC, les activités tertiaires et commerciales. La réalisation de la première tranche est lancée, une réflexion est en cours pour développer encore cette dimension écoquartier pour la seconde tranche.
Quels sont les objectifs en termes de développement durable ?
Au delà des éléments classiques, tels la gestion des eaux pluviales, les espaces verts, nous attachons par exemple une attention particulière à la gouvernance. Nous avons ainsi mis en place, dans le cadre de l’Agenda 21 de la ville de Balma, des groupes de travail avec les habitants, les entreprises locales, afin de définir les critères environnementaux à prendre en compte en priorité. Par ailleurs, en matière de mixité, nous insistons sur la diversité, la typologie des logements. Les bâtiments devront répondre aux critères de la très haute performance énergétique ou du label BBC. Un réseau de chaleur, avec une chaufferie centrale au bois associée à un ensemble de panneaux solaires, est également prévu…
Avez-vous mis en place une méthodologie particulière ?
Nous avons travaillé en amont avec l’agence d’urbanisme hollandaise KCAP, chargée de la conception de la ZAC. Nous nous sommes également attachés une assistance à maîtrise d’ouvrage environnementale. L’ensemble du projet a été défini en partenariat, nous avons ensuite lancé des concours de concepteurs-promoteurs sur la base d’un strict cahier des charges. Je voudrais enfin souligner que nous maintenons une politique de prix très accessible. Ainsi les logements de devraient pas excéder 2 800 euros TTC le m2.