Ancien de Gerland et de Routière Morin, Stéphane Bellamy, président d’Entreprise 26 à Portes-lès-Valence (Drôme), applique à la tête de cette entreprise de travaux publics (1) des convictions fortes en matière de qualité et de ressources humaines : « Je tente au quotidien la synthèse entre les atouts des grands groupes et des PME au service de la qualité, de la sécurité et de l’environnement. » Cette synthèse entre rigueur des procédures et de la gestion d’une part, proximité et réactivité de l’autre lui réussit.
Un effort sur la formation
En témoigne le prix de la Construction 2008 – décerné par « Le Moniteur » en catégorie travaux publics – qui récompense une entreprise de 75 salariés (contre 60 en 2002) pour 11 millions d’euros de chiffre d’affaires, dédiée au terrassement, à la construction et à l’entretien de chaussée, aux plates-formes industrielles, etc. Cette croissance se fonde sur un investissement constant dans les hommes et le matériel. Le niveau moyen de l’investissement en formation est de 3 %, avec une année 2009 annoncée exceptionnelle où pas moins de 5 % seront versés au service de l’écoconduite et des pratiques professionnelles des « noirs ».
L’investissement est tout aussi soutenu en matériels avec, pendant les cinq dernières années, un niveau moyen de 700 000 à 800 000 euros au bénéfice de l’outil industriel (centrale à béton, centrale d’enrobés, matériel de recyclage) et du matériel roulant (niveleuses, finissseurs, pelles mécaniques, cylindres, etc.). Autant d’atouts qui assurent une réelle indépendance.
Qualité sécurité environnement
Ces investissements sont au service d’une politique clairement définie assise sur le triptyque qualité sécurité environnement (QSE) : « Au développement durable, je préfère de loin la performance globale avec ses volets économique, sociétal et environnemental », insiste Stéphane Bellamy. Préservation de la ressource et diminution des gaz à effet de serre sont au centre des pratiques. Entreprise 26 travaille sur son bilan carbone, sur des solutions alternatives (éconduite, enrobés basse température, recyclage). « Un nouvel outil de calcul permettra d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre, chantier par chantier, et de proposer des variantes environnementales validées », pronostique Stéphane Bellamy.