Confort hygrothermique : compenser l’éventuelle perte d’inertie

Patrimoine -

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Le bâti ancien laisse en principe ses occupants à l’abri de la chaleur estivale, à condition toutefois de ne pas en dégrader l’inertie avec une isolation intérieure qui conduirait à se priver de la capacité thermique des murs. Pour des raisons esthétiques, telle est pourtant l’option retenue pour la réhabilitation du château Troy, situé non loin de Prades (Pyrénées-Orientales). Avec son doublage de 14 cm de laine de bois, le bâtiment sera d’autant plus exposé à la surchauffe qu’il va devenir un établissement d’enseignement utilisable toute l’année. « Quoique correcte grâce aux refends, l’inertie risque de ne pas pouvoir absorber les plus fortes charges thermiques », analyse Guillaume Thabuis, ingénieur chez Solarte (Yves Jautard Architectes). La climatisation étant exclue, c’est la ventilation qui a été appelée à la rescousse avec une stratégie consistant à utiliser le tirage naturel des nombreuses cheminées du château (photo 1) pour l’extraction de l’air vicié, et à actionner une surventilation nocturne en cas de besoin.

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