Trois groupements français ont présenté leur dossier de candidature pour la future ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, la première à être financée sous forme d'une concession au secteur privé sur le réseau national.
Les groupes de BTP Vinci et Eiffage ont chacun présenté un dossier, ainsi que Bouygues Construction, via sa filiale Bouygues Travaux Publics, associé au groupe ferroviaire Alstom, ont indiqué des porte-parole des trois groupes. Un appel d'offres, plus détaillé que l'appel à candidatures publié en mars, sera publié au deuxième semestre 2007, pour une signature de contrat au deuxième semestre 2008, avait indiqué en mars Réseau ferré de France (RFF), propriétaire du réseau et donc autorité concédante.
La ligne reliant Tours et Bordeaux, qui fait partie du projet de liaison à grande vitesse baptisé "Sud Europe Atlantique" (SEA), pourrait voir le jour en 2016 et coûter 4,9 milliards d'euros, selon le ministère des Transports.
Elle sera financée par un "partenariat public-privé" (PPP), forme de concession, et son titulaire assurera "la conception, la construction, l'entretien, le renouvellement, l'exploitation et le financement du projet à ses risques. En contrepartie, il disposera des recettes produites par l'exploitation de la ligne", selon RFF.