« Toute la stratégie mise en oeuvre a pour objectif de doter la ville d'équipements lui permettant d'attirer des touristes toute l'année sur les cibles particulières des festivals, des congrès, des séminaires, mais aussi du golf, de la thalassothérapie et du surf », argumente Didier Borotra, maire de Biarritz.
L'endettement de la ville se monte 205 MF, dont il faut déduire les emprunts contractés pour des tiers, ce qui le ramène à 175 MF. Quant à l'annuité de la dette, elle baisse de façon notable, passant de plus de 40 MF, en 1996, à 33 MF en 1997. A noter, parmi les recettes de Biarritz, les 20 MF générés par le casino municipal, alors que ce dernier avait entraîné un investissement de 55 MF correspondant à une annuité d'emprunt de 7 MF.
L'image de Biarritz va être confortée par les travaux réalisés sur plusieurs exercices : rénovation de l'espace Bellevue (36 MF), consolidation de la côte des Basques (30 MF), création de l'auberge de jeunesse (20 MF), aménagement du lac Marion (22 MF), poursuite de la mise en lumière du front de mer (7 MF en 1997). Des crédits d'études ont été débloqués pour les musées du surf et de la mer, le centre de musique amplifiée, la place Clémenceau.
En matière d'assainissement, 10 MF de travaux seront financés pour les eaux usées par le district, pour les eaux pluviales par la ville et pour les réseaux unitaires aux deux-tiers par la ville. En fait, 4 MF devraient être affectés à la qualité des eaux de baignade, 4 MF à la lutte contre les inondations, 2 MF à la rénovation des réseaux.
CHIFFRES CLES
Habitants : 28 740.
Budget total : 282,80 MF (+ 4,7 %). Principal : 282,51 MF (+ 4,6 %). Port de pêche : 0,29 MF (+ 31,8 %).
Investissement* : 69,72 MF.
Charge de la dette : 33,01 MF (- 19,6 %).
Fiscalité ** : (+ 2,2 %) 81,97 MF.
Epargne nette : 2,54 MF.
DESSIN : LE CHANTIER VEDETTE
Le casino, architecte Jean-Michel Wilmotte.