La Banque mondiale portera le montant de ses investissements dans l'infrastructure à 45 milliards de dollars au cours des trois prochaines années afin d'établir les bases nécessaires à une rapide reprise à la suite de la crise économique mondiale, a annoncé le Président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick à l'occasion des Réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI.
Le nouveau "Programme d'appui aux infrastructures existantes et nouvelles" (INFRA) de la Banque mondiale accordera ces crédits, qui représentent un montant supérieur de 15 milliards aux investissements des trois années précédant la crise. Par ailleurs, l'IFC, qui est l'institution membre de la Banque ciblant ses investissements sur le secteur privé, a mis en place un "Mécanisme d'appui à l'infrastructure en situation de crise" (ICF) dans le but de combler les besoins de financement non satisfaits de projets d'infrastructure viables financés par le secteur privé ou dans le cadre de partenariats public-privé sur les marchés émergents, qui se heurtent à de graves difficultés financières par suite de la crise. L'IFC apportera un montant à hauteur de 300 millions de dollars sous forme de participations avec d'autres sources en vue de lever au moins 2 milliards de dollars de plus pour cofinancer des projets d'infrastructure.
La Banque mondiale intervient sur l'ensemble de la planète, y compris en Europe. Durant l'exercice 2008, la Banque a augmenté plusieurs de ses prêts portant sur l'infrastructure dans l'est du Vieux continent : 200 millions de dollars pour améliorer les conditions de logement dans la Fédération de Russie, 200 millions de dollars pour améliorer le transport d'électricité en Ukraine, 105 millions de dollars pour améliorer les routes régionales et locales dans l'ex-République yougoslave de Macédoine et 140 millions de dollars pour développer l'infrastructure urbaine en Ukraine.
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