Raymond Fondeville, P-DG de Fondeville Du Roussillon à l’eurorégion
L’hôpital, la station d’épuration de Perpignan, le lycée de Canet : son entreprise participe à trois des plus gros chantiers actuellement engagés sur le territoire de l’agglomération. Raymond Fondeville, 41 ans, troisième du nom, ne s’est pourtant pas contenté de faire prospérer l’affaire familiale dans son fief catalan. Il est allé planter son drapeau à Montpellier où il construit le stade de rugby Yves-du-Manoir.
Le groupe Fondeville, seul indépendant dans le Top 10 du BTP en Languedoc-Roussillon, réalisera cette année un chiffre d’affaires consolidé de 90 millions d’euros, avec 400 salariés. Son P-DG s’emploie aujourd’hui à nouer des contacts au sud de la frontière, convaincu que l’arrivée du TGV à Perpignan accélérera l’émergence d’une eurorégion.
Philippe Pous, architecte Relier tradition et modernité
Du quai Vauban à la place de la Victoire, en passant par la place de la République, il a attaché son nom au vaste programme de requalification des espaces publics mené depuis dix ans par la ville de Perpignan. Il planche aussi sur le pôle nautique de Canet, la station d’épuration de Perpignan et l’aménagement des berges de la Têt. A 53 ans, ce Catalan se définit comme un « architecte de proximité », soucieux de participer à la transformation de son cadre de vie et de « lancer des ponts entre tradition et modernité ».
Daniel Hamelin, directeur de l’urbanisme L’artisan du quartier de la gare
Cet ancien dessinateur, devenu ingénieur, architecte et urbaniste, a fait ses classes à la mairie de Grenoble, sous la municipalité Dubedout, avant de prendre en charge la direction de l’aménagement et de l’urbanisme de la ville de Perpignan, fin 1996. Agé de 55 ans, il porte aujourd’hui le projet urbain de la gare, un chantier de 225 millions d’euros, impliquant huit maîtres d’ouvrage et soumis à un calendrier contraint par l’arrivée du TGV, dans 28 mois. « Je ne sais pas vivre sans défis forts », dit-il.
Arlette Franco, député-maire de Canet-en-Roussillon, 1re vice-présidente de Perpignan Méditerranée Agglomération Jouer la carte de la mer
Maire de la deuxième ville du département (13 000 habitants l’hiver, 90 000 l’été), Arlette Franco fut l’une des premières à répondre à l’appel de Jean-Paul Alduy pour donner naissance, en 1997, à une communauté de communes qui comptait alors quatre adhérents. Au sein de l’agglomération Perpignan Méditerranée, dont elle est la première vice-présidente, elle incarne le pôle littoral. Chargée de promouvoir la filière des industries nautiques, cette ancienne vice-présidente de la Fédération française de natation estime nécessaire de « mieux utiliser la mer » pour valoriser le territoire communautaire et requalifier son image touristique. Dans cette perspective, elle s’attache à amplifier le rayonnement du salon nautique de Canet, et travaille à la création d’une grande course méditerranéenne à la voile. Au départ de Perpignan Méditerranée.
André Joffre, P-DG de Tecsol L’énergie au service du solaire
Ce militant du solaire, qui dirige l’un des premiers bureaux d’études français du secteur, a su mettre au diapason les chercheurs de l’université de Perpignan et les industriels locaux pour donner naissance au pôle de compétitivité Derbi (développement des énergies renouvelables dans le bâtiment et l’industrie). Le message commence à passer : Jean-Paul Alduy a décidé de systématiser les équipements solaires sur les bâtiments publics.



