Nathalie, déléguée RTE IDF Normandie – un parcours diversifié au cœur de la transition énergétique
Après une première partie de carrière chez EDF, Nathalie Lemaître, ingénieure de formation, a rejoint RTE en 2000 où elle n’a depuis cessé de gravir les échelons et de défricher de nouvelles passerelles professionnelles, sans rien s’interdire. Elle est aujourd’hui, à 56 ans, Déléguée régionale RTE Ile-de-France Normandie.
Nathalie Lemaître, ingénieure en physique des matériaux, est depuis 2020 à la tête de la délégation régionale Ile-de-France (IDF) Normandie de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français. « Nous assurons une mission de service public essentielle : garantir l’alimentation électrique, à chaque seconde, partout dans l’hexagone », précise-t-elle. « Être déléguée régionale de RTE, c’est en premier lieu animer l’équipe de 1 400 salariés qui entretient, exploite, développe le réseau mais aussi assure les fonctions supports de l’entreprise dans ces deux régions ». Un poste à haute responsabilité, d’autant plus que la délégation couvre un territoire à forts enjeux, avec le raccordement au réseau de nouveaux moyens de production d’électricité (notamment éolien en mer et nucléaire) en Normandie, des territoires industriels en pleine électrification dans la Vallée de Seine, et l’importance de l’approvisionnement en électricité de l’Ile-de-France, région la plus consommatrice d’électricité et la plus peuplée de France.
Acteur phare de la transition énergétique, RTE adapte année après année son réseau afin de répondre aux objectifs de décarbonation fixés par les pouvoirs publics. « Nous sommes dans la co-construction. Créer de nouvelles lignes, en aérien ou en souterrain ; bâtir de nouveaux postes et décider où les positionner… A chaque fois, cela passe par un dialogue avec les acteurs du territoire. Le réseau électrique a une place majeure dans l’aménagement du territoire. C’est un des grands défis des années à venir, c’est passionnant ».
RTE a aussi pour mission d’éclairer les choix des pouvoirs publics sur les questions énergétiques en produisant des études de référence, à différents horizons de temps.
« Nous sommes à un moment clé, qui nécessite de notre part beaucoup de pédagogie », commente cette professionnelle de l’énergie. « Une grande partie de mon travail consiste à porter ces études régionalement, et expliquer aux différentes parties prenantes externes - les collectivités, les grands industriels, les associations, les riverains, etc.- le rôle du réseau dans cette transition, et les enjeux de son développement. Ce volet relations publiques est extrêmement enrichissant et me plaît énormément ».
RTE recrute pour relever ses défis
Cet été 2024, les salariés de RTE Normandie Ile-de-France ont contribué au succès des Jeux olympiques en sécurisant l’alimentation électrique de Paris et de l’Ile-de-France. « C’était une aventure extraordinaire », raconte, enthousiaste, Nathalie Lemaître. « Pour la première fois, les sites olympiques ont été alimentés par les réseaux électriques, et non par des groupes électrogènes, une révolution et un gain notable en termes de bilan carbone ! Pendant quatre ans, nous nous sommes préparés étroitement avec Enedis, gestionnaire du réseau de distribution, qui alimentait directement les sites olympiques. Nous avons par exemple réalisé 4 500 opérations de maintenance préventive sur le réseau haute et très haute tension situé en amont de la distribution. Durant les Jeux, près de 500 salariés de RTE ont été mobilisés chaque jour pour qu’à chaque seconde le courant passe ».
En pleine croissance, RTE, qui compte déjà plus de 10 000 salariés, ne cesse de recruter. Depuis 2022, chaque année, ce sont plus de 800 personnes qui rejoignent chaque année le groupe en CDI, principalement dans le secteur de l’ingénierie et de la maintenance, mais aussi dans les fonctions supports. « Nous avons la volonté d’élargir notre panel de sourcing, et de féminiser nos effectifs », ajoute la déléguée régionale.
Si le groupe recrute au sein des écoles d’ingénieurs, il recherche aussi des profils universitaires et des actifs en reconversion. « L’idée, c’est de diversifier les profils. Nous recrutons bien sûr des salariés qui ont une formation ou une expérience dans le domaine de l’énergie, mais pas seulement. Nous nous ouvrons à d’autres filières de l’industrie, comme la chimie par exemple. Ce qui nous intéresse, ce sont les hard-skills, mais aussi les soft -skills».
A ce jour, RTE compte 24 % de femmes et l’entreprise s’est fixé pour objectif de recruter 30 % minimum de femmes chaque année. « Etre une femme n’a jamais été un frein à ma carrière chez RTE », témoigne Nathalie Lemaître. « L’entreprise donne l’exemple puisque, sur les cinq membres du directoire, trois sont des femmes. Malheureusement, aujourd’hui encore, trop de femmes s’autocensurent. C’est la raison pour laquelle RTE a lancé du mentorat : pour inciter les femmes à davantage rejoindre des postes d’encadrement, comme je l’ai fait ».
Des opportunités de carrière
Après avoir occupé à ses débuts des postes dans des domaines techniques en lien avec sa formation initiale d’ingénieure diplômée de l’INSA Lyon, Nathalie Lemaître a pu élargir ses compétences et prendre notamment des fonctions managériales. « J’ai été cheffe de service au sein du dispatching national puis au siège de RTE, impliquée dans la coordination européenne entre Gestionnaires de Réseau, puis directrice des affaires publiques à la délégation IDF Normandie et, enfin, Déléguée régionale », résume-t-elle. « RTE est une grande entreprise qui offre de très belles perspectives de carrière et qui accompagne ses salariés tout au long de leur parcours. J’ai pu bénéficier de nombreuses formations en interne ou en externe. J’ai par exemple, pour n’en citer qu’une, eu l’opportunité de suivre une formation de haut niveau à l’Insti tut des hautes études en développement et aménagement du territoire (IHEDATE), qui m’a énormément apporté ».
Depuis plusieurs années, RTE travaille à proposer des parcours diversifiés et dispose d’une académie en interne. Chaque année, plus de 9 000 salariés sont formés et peuvent ainsi monter en en compétences et, s’ils le souhaitent, évoluer au sein de l’entreprise.
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