Après plus d'un an de mise en sommeil pour diverses raisons (réorganisation foncière, fouilles archéologiques, études hydrologiques), les chantiers de contournement de Soignolles-Coubert et de Pontcarré sur la RD 471 vont pouvoir reprendre. Bien que distants d'une quinzaine de kilomètres, ils visent le même objectif : redonner sa fluidité au trafic croissant de cette importante « départementale ».
La première tranche du projet (1), lancée il y a deux ans - et sur laquelle les travaux viennent de reprendre - prévoit le contournement par l'ouest des deux villages de Soignolles et Coubert avec notamment la construction d'un pont de 110 m de long au-dessus de la vallée de l'Yerres. Plus que la rivière elle-même, c'est la vallée fortement encaissée qui a nécessité la construction de cet ouvrage. Cette rocade de 6 km, qui comprend aussi un rond-point de raccordement avec la RN19, représente un investissement de 180 millions de francs. Sa mise en service est prévue fin 1999.
Plantation de dix hectares de peupliers
Une quinzaine de kilomètres plus au nord, le contournement de Pontcarré, en apparence plus simple techniquement, a posé en revanche des problèmes liés à l'environnement et au respect de la forêt. La solution retenue permettra le contournement par l'est et ne concernera qu'une dizaine d'hectares de plantation de peupliers. Cette portion en demi cercle sur 3 km se raccordera au réseau existant par des ronds-points à niveau et comprendra plusieurs passerelles pour piétons, en aérien et en souterrain. Les travaux, d'un montant de 70 millions, pourront démarrer début septembre. Mise en service prévue dans le courant 1998.
Le conseil général de Seine-et-Marne est le maître d'ouvrage de ces deux opérations, qui constituent ensemble, le plus gros chantier du département. Le financement est assuré à parité avec la région Ile-de-France.
(1) Les travaux de la première tranche sont confiés à Razel, Gagneraud, Jean Lefèvre, Guintoli-Prigent ; ceux de la seconde phase au groupement d'entreprises : Jean Lefèvre, Prigent-Guintoli et ETPI (Montereau).
