Dans les prochains mois, quels seront les principaux chantiers du SAN ?
Nous prévoyons une relance des investissements financée par le développement économique. En dehors de la construction de l'université qui se poursuit, nous nous consacrerons à l'amélioration des équipements publics classiques et par exemple à la rénovation des anciennes écoles. Notre priorité va également à l'amélioration des transports, à l'aménagement des carrefours et à la défense de l'environnement avec l'enfouissement des réseaux et la poursuite des travaux d'assainissement.
Et quelles seront vos grandes priorités ?
La ville nouvelle entre dans sa maturité. Le tissu économique est aujourd'hui en place, nous voudrions le fertiliser. Les entreprises installées à Saint-Quentin-en-Yvelines se connaissent mal entre elles et cherchent souvent ailleurs les compétences et services disponibles sur place. Nous encouragerons toutes les associations d'entrepreneurs et nous nous efforcerons, avec le président de l'université, de créer une synergie formation-recherche-entreprises.
Comment sont attribués les marchés ?
Nous travaillons au mieux disant. Nous avons beaucoup étudié la rédaction de nos cahiers des charges techniques de manière à ce que les règles du jeu soient claires. Nous attachons beaucoup d'importance à la qualité du travail, aux références. Ceci étant, il faut que le prix reste en dessous de l'estimation administrative. Le manque de références des petites entreprises pose également souvent problème malheureusement. Nous essayons néanmoins de leur donner leur chance ainsi qu'aux jeunes.
PHOTO : Robert Cadalbert : «Créer une synergie formation-recherche-entreprises».
