Souvent, il se trouve là où l’on ne l’attend pas. Diplômé d’une école de commerce, il est agriculteur. Homme de droite, il est maire d’une commune de gauche de 5 000 habitants. En 1995, l’endettement abyssal laissé par son prédécesseur l’oblige à mettre Le Cendre au régime sec. Six ans plus tard, il est réélu au 1er tour. C’est alors qu’un groupe de 5 élus et de 6 « personnes extérieures » est chargé de préparer un PLU, de « réfléchir ensemble à notre ville » qui subit une forte pression foncière. Propriétaire foncier, il n’y participe pas. Mais il sait ce qu’il ne veut pas : « Les cabanes à lapins, les HLM à plat, ce n’est pas de l’urbanisme. » Et ce qu’il souhaite : la mixité sociale, un plan de circulation douce pour rejoindre la rivière Auzon qui traverse le bourg…
