Rennes : revu à la baisse, le projet Samsic démarre enfin

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Les engins sont entrés en action près de la gare de Rennes (Ille-et-Vilaine) : le chantier du futur siège du groupe Samsic a démarré sur une parcelle très contrainte de 2 696 m2 située entre le pont de l'Alma et les rues Paul-Féval et Louis-Blériot. Cette première phase de travaux porte sur la construction d'un bâtiment de près de 11 000 m2 SP avec un parking de trois niveaux en sous-sol. Dédié aux équipes du géant breton de la sécurité et du nettoyage industriel, le bâtiment de près de 40 m de haut voisine avec l'un des anciens octrois de la ville. Le petit édifice solitaire perché sur le pont de l'Alma est promis à une rénovation pour un futur usage tertiaire.

Porté en maîtrise d'ouvrage par FOR-BZH et le promoteur Bâti-Armor, cet ensemble conçu par l'agence Maurer et Gilbert Architectes, dont la livraison est prévue pour 2027, marque le démarrage de l'opération la plus attendue du secteur EuroRennes.

Abandon de l'IGH. Initialement, le projet du groupe Samsic devait s'articuler avec un autre ensemble de quatre bâtiments dont un immeuble de grande hauteur de 26 étages et 82 m de haut et une opération mixte comprenant un hôtel et du tertiaire. La réalisation de la tour avait été attribuée en 2019 à l'agence JDS Architects (Julien De Smedt) et celle de l'hôtel à l'agence Smac (Stéphane Maupin), les deux édifices étant prévus sur le parvis sud de la gare, de l'autre côté de la rue de l'Alma. Lancé en 2018, le concours international d'architecture avait suscité 84 candidatures dont celles de Sou Fujimoto, Marc Mimram, Jakob + MacFarlane et Bruther.

Après six ans d'attente, un permis de construire déposé et une longue série de crises, les porteurs de l'opération ont officiellement confirmé l'abandon du projet lauréat. Confié cette fois à l'agence parisienne TVK, le futur programme s'élèvera à moins de 50 m. Plus d'IGH, donc, mais une morphologie plus trapue que la tour élancée initialement dessinée par JDS Architects. Le permis de construire est en cours d'instruction. La maîtrise d'ouvrage a justifié l'abandon du projet dans une phase avancée par « l'inflation des coûts de construction ».

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Date de réponse 10/10/2025