Evénement

Partenariat à dimensions variables en filière sèche

Seine-et-Marne -

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Les Foyers de Seine-et-Marne (FSM) livrent ce mois-ci à Vert-Saint-Denis « Les Marches de Bréviandes », une écorésidence de 75 maisons individuelles groupées à ossature bois, réalisées par l’assemblage de modules tridimensionnels. Ce programme Muse est le plus important réalisé par Habitat d’avenir, entreprise commune de la SNI (groupe Caisse des dépôts) et de BH (groupe Bénéteau). « Ce concept ouvert produit de l’architecture et de l’urbanisme, tout en tirant les bénéfices des constantes industrielles », explique François Pélegrin, son auteur. Les modules - qui permettent de réaliser des logements de deux à cinq pièces - sont assemblés à 85 % dans les usines de BH, d’où ils sortent équipés des menuiseries, vitrages, sanitaires, chauffage, puis sont positionnés sur le site (lire « Le Moniteur » du 22 juillet 2011, p. 21). L’industrialisation permet de rationaliser la fabrication, et donc de réduire les délais et le prix. Mais chaque projet est retouché, ne serait-ce que parce que les règles thermiques du BBC et l’architecture varient d’une région à l’autre. Les revêtements (toitures, façades…) proposés au catalogue sont aussi très variés.

« La taille du marché du logement social nous a permis de déclencher l’investissement industriel. Si nous visons à terme 1 000 maisons par an, nous nous donnons le temps d’apprendre les aspects non industriels du métier, à savoir la commercialisation et le chantier », explique Aymeric Duthoit, directeur général de BH. Le partenariat est souple dans la mesure où le concept Muse est aussi vendu à d’autres bailleurs que la SNI, comme ici à FSM. François Pélegrin, l’architecte de conception, est aussi architecte d’opération dans le cadre de CQFD, programme lancé par le gouvernement pour développer des procédés constructifs rapides. Sinon, d’autres architectes ont carte blanche. « L’expression est donc variée. Les images parlent d’elles-mêmes », observe François Pélegrin, qui met à jour le concept en permanence en fonction des retours d’expérience. « Pour l’instant, les maîtres d’ouvrage observent avec intérêt mais sont encore hésitants, précise-t-il. Mais l’industrialisation devrait permettre de maintenir, voire de baisser les prix. » Aujourd’hui, le coût varie de 1 150 à 1 400 euros/m² selon la localisation.

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