Quarante ans après sa création, Sénart se trouve logiquement confrontée à la question du renouvellement urbain. La première intervention, confiée à l’EPA par la Ville de Savigny-le-Temple, concerne la requalification du Miroir-d’Eau, le centre du Plessis-le-Roi, l’un des premiers quartiers de la ville nouvelle. Environ 250 logements ont déjà été réalisés sur l’emprise d’un ancien collège. Une seconde phase, en cours d’étude, porte sur la réalisation de 300 logements dont une partie en démolition-reconstruction et la recomposition du centre commercial existant.
Au cœur des villes
Les maires sollicitent aussi l’EPA pour intervenir dans les centres anciens de leur commune. Le maire de Cesson, Olivier Chaplet, soucieux de requalifier son cœur de ville et d’éviter une urbanisation anarchique tout en limitant la pression foncière, a créé un périmètre d’étude et demandé à l’établissement public d’élaborer un projet d’aménagement sur ce secteur. A Réau, seule commune de la ville nouvelle à n’avoir pas gagné d’habitants, le maire, Alain Auzet, s’engage dans la même démarche. Des réflexions sont aussi menées à Lieusaint et Combs-la-Ville. « Un outil comme l’EPA ne doit pas travailler sur les seules extensions urbaines. Il doit aussi faire évoluer le tissu constitué de la façon la plus positive possible », conclut son directeur général, Bruno Depresle.
