Hérault La préservation du lido des Petit et Grand Travers

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La route littorale qui longe les plages de Mauguio-Carnon et de La Grande-Motte, entre les échangeurs du Petit et du Grand Travers, devra disparaître. Tel est l’objectif ultime du projet d’aménagement que s’apprêtent à engager les deux communes concernées avec le département de l’Hérault, sous l’égide de la mission d’aménagement du littoral Languedoc-Roussillon et du Conservatoire du littoral. Ce programme, qui fait l’objet d’une concertation publique jusqu’au 31 janvier, vise à sauver le lido du Petit et du Grand Travers, une bande de sable de 3 km considérée site naturel emblématique mais exposée à plusieurs menaces.

Erosion marine et fréquentation touristique. La première est celle de l’érosion marine, qui a entraîné un recul du trait de côte de près de 40 m entre 1989 et 2002 dans la zone la plus sensible. La seconde est liée à une fréquentation touristique incontrôlée. Proche de Montpellier, la plage du Petit et du Grand Travers reçoit en haute saison 30 000 personnes par jour, ce qui se traduit par la présence permanente de plus de 2 000 véhicules garés de part et d’autre de la route littorale.

Le projet de protection et d’aménagement engagé par les collectivités n’a pas pour objectif de diminuer la fréquentation touristique mais vise à concentrer le stationnement sur des aires aménagées. Sa mise en œuvre, dont le coût est estimé à 11 millions d’euros, se déroulera en trois phases.

La première étape, prévue pour l’été 2007, consistera à supprimer le stationnement sur la partie sud de la route littorale. Un parking sera créé au Mas du Petit Travers pour compenser les places supprimées. Ce premier volet prévoit également la création d’une piste cyclable sur l’emprise actuelle de la voie.

La deuxième phase verra la suppression du stationnement côté nord et l’aménagement de trois aires de stationnement temporaire qui fonctionneront l’été. La troisième phase consistera à supprimer la route littorale sur un linéaire de 2 km, avec rétrocession des terrains concernés au Conservatoire du littoral. La disparition de ce point dur doit contribuer à restaurer le fonctionnement naturel du cordon dunaire. Un rechargement de la plage est aussi à l’étude. L’opération, pilotée par le Sivom de la baie d’Aigues-Mortes, doit permettre d’amener 300000 à 500000m3 de sable sur le site au cours de l’hiver 2006-2007 (coût: 3millions d’euros).

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