Politique d'investissements. André Vézinhet souhaite donner priorité au « développement local créateur d'activités et d'emplois », plutôt qu'aux « équipements très lourds dont les incidences financières sont considérables et durables ». Toutefois, il nuance : « Vu le poids du BTP dans l'économie héraultaise, nous continuerons à être un donneur d'ordre majeur. Les changements dans la destination des crédits ne se feront pas aux dépens de ce secteur ».
Grands projets. Le conseil général va notamment se pen- cher sur les aménagements de la RN112 que l'Etat voudrait départementaliser, sur la protection du littoral avec trente-deux brèches ouvertes lors de la tempête de décembre 1997 et sur l'aéroport de Béziers avec la perspective d'un allongement de la piste.
Montpellier. Elu montpelliérain, André Vézinhet entend « normaliser » les relations avec le chef-lieu par la signature d'un « contrat de ville », comme ceux en cours avec Béziers et Sète, ainsi qu'avec des villes moyennes. « Montpellier n'a pas été traitée à l'aune de son dynamisme. La contractualisation nous permettra de nous engager en toute clarté ».
Petites communes. André Vézinhet s'inquiète : « Seulement 33 % des crédits aux communes sont utilisés. Il faut rendre effectif les dossiers présentés. Je préfère financer à 40 % un projet pour qu'il aboutisse plutôt qu'à 20 % une opération non concrétisée ».
Aménagement du territoire . André Vézinhet est prudent sur la création de « pays » : « Attendons que la loi soit votée. Pour l'heure, la création du pays de l'Hérault suffirait » .