Le projet de restructuration de la maison de retraite d'Arlanc intègre la réalisation d'un édifice qui devient l'élément fédérateur d'un ensemble bâti jusqu'alors disparate. Le programme portait sur l'individualisation des chambres et la tâche complexe de faire coexister de façon harmonieuse et fonctionnelle le bâtiment d'origine du XIXe siècle et son extension ingrate des années 1980. La nouvelle extension s'implante dans la longueur, installée à l'arrière de l'ancien hospice, sur une cour en bitume. Formant un grand U en ossature bois, son volume composite est posé sur des parties en béton. Au nord, le rapport au sol en pente est assuré par un socle en béton gris et s'accompagne de la création d'une rampe de livraison et d'un escalier comme entrée secondaire. Les trois bâtiments dessinent une vaste cour intérieure. Le caractère clos du lieu offre un jardin sécurisé facilitant le contrôle du personnel sur les résidents. À l'intimité de la cour, répondent la monumentalité des façades et leur ordonnancement presque classique. Constituées de panneaux préfabriqués bois et de béton blanc dans leurs parties basses, elles conjuguent préciosité du dessin mobilier et celle d'un élégant béton à la mise en œuvre rustique.
lieu : Arlanc, Puy-de-Dôme
maîtrise d'ouvrage : Ehpad d'Arlanc
maîtrise d'œuvre : Atelier d'architecture Simon Teyssou (mandataire) et Boris Bouchet architecte ; Batut, Bet bois
programme : Rénovation et extension d'une maison de retraite
surfaces : 4 276 m2 + extension 1 310 m2
coût : 3,36 M€, réhabilitations ; 2,38 M€, extension
