Après de longs mois de négociations, une convention départementale de partenariat pour la lutte contre le travail dissimulé a été signée entre le préfet de l'Essonne, le procureur de la République, la direction départementale du Travail et de l'Emploi, le conseil général, la CCI et la fédération du bâtiment de l'Essonne (FBE).
Les signataires s'engagent à sensibiliser les acteurs locaux (entreprises, jeunes...), mais aussi, lorsqu'ils auront connaissance d'une situation de travail clandestin, à en informer l'ensemble des administrations et agents compétents et à s'assurer des suites réservées à ces situations. Ils pourront se porter partie civile.
Ces actions visent « les personnes qui effectuent des travaux sans être inscrites au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, celles qui ne font pas de déclarations fiscales et sociales, les employeurs de salariés dissimulés et toutes personnes bénéficiant de ces prestations ».
Lors de la signature, le président de la FBE a encouragé les entrepreneurs à « faire la police sur leurs chantiers ».
Mais, a-t-il ajouté, « toutes les mesures visant à lutter contre le travail clandestin ne pourront porter leurs fruits qui si elles sont accompagnées d'une réelle volonté des pouvoirs publics à mettre en oeuvre une véritable simplification administrative, une