La ZAC Rive gauche, en gestation dans le secteur Port-Marianne, sera le premier véritable écoquartier de Montpellier. Ensoleillement, vents dominants, vues, hydrologie, bruit, cheminements, espaces verts. l'ensemble des données physiques et environnementales du site ont été superposées pour tracer le plan-masse de la ZAC et définir la forme même des îlots. Le nouveau quartier sera en outre desservi par le tramway et raccordé à un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie bois.
Mixité, diversité des logements, solutions énergétiques
« Nous voulons tendre vers l'efficacité et la sobriété énergétique, explique l'architecte en chef de la ZAC, Pierre Tourre. Cet objectif a été décliné à tous les niveaux, depuis l'aménagement urbain jusqu'aux bâtiments eux-mêmes. »
Cette approche environnementale sera désormais systématisée. La ville de Montpellier élabore actuellement, avec l'aide du cabinet Teknhê, un référentiel qui permettra de mesurer la « qualité durable » des nouveaux quartiers. « Il s'agit d'avoir l'approche la plus exhaustive possible, en se donnant des objectifs de résultats et plus seulement des objectifs de moyens », explique Yannick Tondut, directeur général délégué des services. Dans le domaine du développement durable, la ville, il est vrai, ne s'engage pas sur un terrain vierge.
La politique des ZAC met déjà en œuvre ses grands principes : implantation le long des lignes de tramway, mixité sociale (un tiers de logement social, un tiers d'accession aidée, un tiers d'accession libre), diversité des logements, mise en œuvre de solutions énergétiques. « La Ville et l'agglomération de Montpellier ont, à cet égard, un comportement exemplaire, estime Philippe Ribouet, président de Nexity Languedoc-Roussillon et président régional de la FPC. La seule réserve concerne le traitement des déchets. Si cette question avait été anticipée, une ZAC comme Parc-Marianne serait un modèle national en termes de développement durable. »
