D’ici dix à quinze ans, 12 000 logements devraient être construits à Sénart. Le contrat de développement territorial (CDT) en cours d’élaboration fixe un rythme de production de 1 050 logements par an : 800 sur la partie seine-et-marnaise de la ville nouvelle et 250 en Essonne.
Ces logements seront réalisés pour l’essentiel dans des ZAC existantes ou en cours de création initiées par l’EPA. Ils se répartiront entre environ deux tiers de logements collectifs et un tiers de maisons individuelles alors que le parc existant se compose aux deux tiers de pavillons. « Conscients de la nécessité d’économiser l’espace », les maires acceptent cette densification. « Mais il ne faut pas perdre de vue que la maison individuelle reste le produit préféré des Français. Nous devrons répondre à cette contradiction », prévient Jean-Jacques Fournier, président du SAN de Sénart.
Soumis à conditions
Les élus posent par ailleurs des conditions à la réalisation de cet objectif d’un millier de logements par an, même s’il correspond à celui inscrit dans le programme local de l’habitat (PLH) du SAN de Sénart, voté en 2010. « La construction des logements sera liée à la création d’emplois. Notre but est d’atteindre un taux habitat emploi de 1 à l’horizon 2025 (0,75 aujourd’hui). Au besoin, nous réduirons la voilure », indique Michel Bisson, maire de Lieusaint, président du conseil d’administration de l’EPA. « Nous demandons aussi une amélioration de la ligne D du RER et une aide aux maires bâtisseurs », ajoute-t-il. Encore faut-il que le marché suive. L’an dernier, moins de 800 charges foncières logements ont été vendues par l’EPA.