Pris en considération dès janvier 1982, le projet de déviation de la RD938 à Buc vient d'être définitivement approuvé par le conseil général. La départementale, qui supporte un fort trafic (15 000 véhicules par jour environ, dont quelque 900 camions), constitue l'artère principale de la commune. Saturée aux heures de pointe, elle représente à la fois une nuisance importante et un danger (47 accidents corporels, 3 morts de 1993 à 1997). L'objectif de la future déviation est donc de désengorger Buc (le report de trafic attendu est de 50 à 60 %), de libérer le village des Loges-en-Josas de la circulation de transit, et enfin d'assurer aux poids lourds un itinéraire de sécurité , entre les Yvelines et l'Essonne.
Depuis l'enquête préalable et la déclaration d'utilité publique (7 octobre 1988), le tracé et l'opportunité de cette déviation n'ont cessé de susci- ter des polémiques. Pour tenir compte des réserves et des recommandations émises par les commissaires-enquêteurs lors des enquêtes publiques en 1998, des modifications ont été apportées, comme l'aménagement de petits carrefours giratoires, d'une piste cyclable, la création ou recréation de chemins piétons, la construction d'une passerelle et, surtout, la réalisation d'une tranchée couverte de 250 m, sans échanges, sous la RD120, soit un ouvrage exceptionnel pour une départementale.
Le coût est estimé à 154,7 millions de francs, compte tenu d'un surcoût de 18 millions lié à l'allongement de la tranchée initialement prévue. Une subvention régionale au taux de 50 % est sollicitée pour sa réalisation.