Coup dur pour une commune aux possibilités financières limitées selon la chambre régionale des comptes elle-même : deux des écoles de Bois-d'Arcy, Vigée-Lebrun et Frédéric-Mistral, ont fait l'objet, fin juin 1998, d'un avis défavorable de la commission de sécurité, dû à la non-stabilité au feu des bâtiments à structure métallique. A sécurité garantie égale et pour une question évidente de prix de revient, la municipalité a choisi de réhabiliter les locaux plutôt que de les reconstruire (moins de 4 000 francs HT/ le m2 pour une réhabilitation contre 6 000 à 7 500 francs le m2 pour une reconstruction). Toutes subventions décomptées, 19 millions de francs en travaux et frais divers resteront néanmoins à la charge de la commune, grevant d'autant l'enveloppe allouée aux autres investissements (voir encadré).
Un planning serré des opérations a été mis sur pied. En septembre 1998, les 537 écoliers, abandonnant les premier et deuxième étages de leur établissement, se sont installés aux seuls rez-de-chaussée et dans des bâtiments démontables. Pour limiter les frais de location, la municipalité a en outre décidé l'achat, d'ici septembre 1999, de sept classes préfabriquées qui serviront ensuite aux associations et au centre de loisirs maternel. Réouverture des deux écoles en septembre 2000.
FICHE TECHNIQUE
Maître d'ouvrage : commune de Bois-d'Arcy.
Maître d'oeuvre : cabinet Henri Chesnot et Lepic.
Architectes programmistes : Jean Jacques et Noël Paumier (atelier 21).
Lancement des appels d'offre : fin juillet 1999. Début des travaux : septembre 1999.
Une capacité d'autofinancement réduite
La ville de Bois-d'Arcy, malgré la hausse de ses taux d'imposition (16 % en 1996 sur les ménages, 3 % en 1997, stabilité en 1998 et 1999), dispose d'une capacité d'autofinancement très réduite. Entre 1992 et 1997, ses dépenses d'investissement ont diminué de 42 %. Dans le budget primitif pour 1999, d'un montant total de 102 millions de francs, 18,7 millions sont consacrés aux investissements (hors remboursement du capital de la dette). Cette année, les travaux de réhabilitation des deux écoles mobiliseront 9,5 millions de francs. Par ailleurs, 3,1 millions seront affectés à l'achèvement des programmes lancés en 1998, 1,3 million aux travaux de voirie et 2,5 millions à l'achat d'une propriété.
